“Je suis venu à la photographie grâce à mon père, Jean-Luc Kriéger, lui-même photographe passionné. Après plusieurs expériences dans le domaine, je me lance en tant qu’indépendant en 2004. J’organise le plus souvent mon travail seul, mais parfois je dois constituer une équipe afin de répondre aux demandes de mes clients”.
Vincent Kriéger est un photographe qui offre ses services dans l’événementiel. Il aime aussi les prises de vue de nuit en raison de leur caractère technique, le sport pour les défis que cela représente.
En dehors du fait que c’est un métier qui lui a été enseigné par son père, ce qu’il y aime, c’est l’aspect de la créativité, de rester autonome et de travailler pour lui-même.
Vincent Kriéger, à titre personnel, qu’est-ce que vous aimez dans la photographie et que vous savez que vous ne trouverez pas ailleurs?
La partie cachée de mon métier de photographe, c’est travailler sur des images qui ne sont pas destinées à être vendues et montrées sur des expos. Les images qui font du bien…
Quelles sont les caractéristiques des appareils qui sont adaptés pour vos photos, notamment celles en architecture?
En matière d’architecture, les optiques sont d’une importance capitale, il est nécessaire d’avoir des boîtiers dernières générations, mais pas seulement, il faut également des flashs autonomes pour créer la lumière, des mâts pour s’élever sans utiliser de drone…
Qu’est-ce qui change quand on passe de la photographie d’entreprise à celle sportive?
Dans le domaine de l’entreprise, je dois répondre à un cahier des charges bien précis. Pour les événements sportifs, c’est plus à moi de faire les briefs (seul ou pour une équipe) afin de ne rien manquer de l’événement.
Que conseillerez vous à quelqu’un qui envisage de devenir photographe?
Il existe tellement de domaines dans la photographie que souvent le photographe est considéré comme un artiste, alors que pour ma part, je suis plutôt un technicien de l’image, un artisan qui doit répondre à une demande bien précise.
Je dirai qu’aujourd’hui la photo se porte bien mal, car tout le monde se dit photographe et que la plupart des images sont réalisées avec des smartphones même au sein des entreprises.
Une agence d’événements m’a fait la confidence que la première ligne à supprimer d’un devis, c’est la ligne du photographe. Avant tout, ce métier se fait avec passion et avec une grande motivation.
Propos recueillis par Denise Pion / ProntoPro.fr/blog